mercredi 27 août 2008

Chiale un coup... ça peut pas nous faire de mal

mardi 26 août 2008

Oh la sale bête!!

mercredi 20 août 2008

Le joueur de cartes ou ce que vous voulez


J'ai décidé de faire des photos de tables. Oui, de tables.

Elles sont le centre d'un lieu de réunion, voire un indispensable symbole de convivialité.
Et pis je trouve ça très chouette parce que ça me permettra de me souvenir de telle ou telle soirée à partir des objets éparpillés dessus.

Pis c'est un bon exercice pour une novice en photographie comme moi d'apprendre à photographier des objets. Pas si facile que ça l'air de rien.. la lumière est difficile à gérer, l'angle (et oui parce que je me refuse de bouger les objets sur la table avant de prendre la photo), et pis la netteté parce que dès qu'on se retrouve au dessous d'un certain seuil de luminosité, ça devient chaud.

Fenêtre du matin, du soir


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Nous sommes aujourd'hui: hier, doucement, a chu
entre des doigts de jour et des yeux de sommeil,
demain arrivera de sa verte démarche,
et nul n'arrêtera le fleuve de l'aurore.
Et nul n'arrêtera le fleue de tes mains,
pas plus que de tes yeux de sommeil, bien-aimée,
tu es le tremblement des heures qui s'écoulent
de la lumière abrupte au soleil de ténèbres,
et sur toi c'est le ciel qui referme ses ailes
et il t'emporte et il t'apporte dans mes bras
ponctuel, avec sa courtoisie mystèrieuse.
C'est pour cela que je chante au jour, à la lune,
à la mer et au temps, à toutes les planètes,
à tes mots de clarté, comme à ta chair nocturne.
Pablo Neruda, La centaine d'amour
(ma reconnaissance éternelle à celui qui peut m'expliquer comment faire des espaces entre les strophes, parce que ce souperb' poème est un sonnet , donc il mérite ses strophes)

Re-belote: encore une image sans titre... (ça craint)

Leurs yeus toujours purs

Jours de lenteur, jours de pluie

Jours de miroirs brisés et d'aiguilles perdues,

Jours de paupières closes à l'horizon des mers,

d'heures toutes semblables, jours de captivité,

Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles

Et les fleurs, mon esprit est nu come l'amour,

L'aurore qu'il oublie lui fait baisser la tête

Et contempler de son corps obésissant et vain.

Pourtant, j'ai vu les plus beaux yeux du monde

Dieux d'argent qui tenaient des saphirs dans leurs mains,

De véritables dieux , des oiseaux dans la terre

Et dans l'eau, je les ai vus.

Leurs ailes sont les miennes, rien n'existe

Que leur vol qui secoue ma misère,

Leur vol d'étoile et de lumière

Leur vol de terre, leur vol de pierre

Sur les flots de leurs ailes,

Ma pensée soutenue par la vie et la mort.

Eluard, Capitale de la douleur

(pourquoi l'image devrait-elle avoir un rapport avec le poème?! Mince à la fin... Désolée au fait pour la mise en page ratée.. mais il était po d'accord.)