mercredi 20 août 2008

Fenêtre du matin, du soir


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Nous sommes aujourd'hui: hier, doucement, a chu
entre des doigts de jour et des yeux de sommeil,
demain arrivera de sa verte démarche,
et nul n'arrêtera le fleuve de l'aurore.
Et nul n'arrêtera le fleue de tes mains,
pas plus que de tes yeux de sommeil, bien-aimée,
tu es le tremblement des heures qui s'écoulent
de la lumière abrupte au soleil de ténèbres,
et sur toi c'est le ciel qui referme ses ailes
et il t'emporte et il t'apporte dans mes bras
ponctuel, avec sa courtoisie mystèrieuse.
C'est pour cela que je chante au jour, à la lune,
à la mer et au temps, à toutes les planètes,
à tes mots de clarté, comme à ta chair nocturne.
Pablo Neruda, La centaine d'amour
(ma reconnaissance éternelle à celui qui peut m'expliquer comment faire des espaces entre les strophes, parce que ce souperb' poème est un sonnet , donc il mérite ses strophes)

6 Comments:

L. said...

La vaaaaaacheee, elle calme bien, celle-là aussi ! Je vais encore avoir de ces p...tains de complexes, du coup !

T'es rien qu'une vilaine, mademoiselle !

Celle-là, elle est vraiment vraiment magnifique.

Mademoiselle P said...

*rougissement*
Meurci L.

Mademoiselle P said...

Mais pourquoi des complexes? Tu fais de la photo Sieur L.?

L. said...

Si je fais de la photo ? Bien sûr que non. Quand l'appareil numérique traîne, je m'en saisis et je fais n'importe quoi avec, comme un vrai gosse !

Mais j'avais quand même de hautes ambitions, avant que tu ne les brises avec cette photo ! ; )

L. said...

Tu peux quand même venir te moquer de moi ici, maintenant :

http://www.flickr.com/photos/29806544@N04/

francois amoretti said...

Wouaaaa! Je ne le connaissais pas ce lien L-ien. Allons y de ce pas!

Oui, L a raison: elle est magnifique cette photo!