Jours de lenteur, jours de pluie
Jours de miroirs brisés et d'aiguilles perdues,
Jours de paupières closes à l'horizon des mers,
d'heures toutes semblables, jours de captivité,
Mon esprit qui brillait encore sur les feuilles
Et les fleurs, mon esprit est nu come l'amour,
L'aurore qu'il oublie lui fait baisser la tête
Et contempler de son corps obésissant et vain.
Pourtant, j'ai vu les plus beaux yeux du monde
Dieux d'argent qui tenaient des saphirs dans leurs mains,
De véritables dieux , des oiseaux dans la terre
Et dans l'eau, je les ai vus.
Leurs ailes sont les miennes, rien n'existe
Que leur vol qui secoue ma misère,
Leur vol d'étoile et de lumière
Leur vol de terre, leur vol de pierre
Sur les flots de leurs ailes,
Ma pensée soutenue par la vie et la mort.
Eluard, Capitale de la douleur
(pourquoi l'image devrait-elle avoir un rapport avec le poème?! Mince à la fin... Désolée au fait pour la mise en page ratée.. mais il était po d'accord.)
2 Comments:
Après le lobby du tabac, le lobby de la boisson. Aurais-tu tous les vices ? En ce cas-là, presses-les. Les vices presses-les. Excellent.
Très chouette, mais c'est quand même ma moinsférée des trois !
hmmm.. tous les vices? En effet c'est ce que me dis ma mère ...
Ca donne parfois des photos qui n'ont pas de sens..
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