lundi 28 avril 2008

Jean de la Lune

J'étais toute euphorique quand j'ai retrouvé les paroles de cette chanson que me chantait mon grand-père, je ne me souvenait que de deux couplets, encore un héritage qui se perd[ait]. Quand je pousse la chansonette (pas trop loin sinon on la retrouve plus me dit mon papa), parfois il me revient ces paroles à l'esprit...


Par une tiède nuit de printemps,
Il y a bien de cela cent ans,
Que sous un brin de persil sans bruit
Tout menu naquit
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Il était gros comme un champignon
Frêle, délicat, petit, mignon,
Et jaune et vert comme un perroquet
Avait un bon caquet
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Pour canne il avait un cure-dent
Clignait de l'oeil, marchait en boitant,
Et demeurant en toute saison
Dans un potiron
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Quand il se risquait à travers bois,
De loin, de près, de tous les endroits,
Merles, bouvreuils sur leurs mirlitons,
Répétaient en rond:
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
On le voyait passer quelquefois
Dans un coupé grand comme une noix,
Et que le long des sentiers fleuris
Traînaient deux souris,
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Si par hasard, s'offrait un ruisseau,
Qui l'arrêtait sur place aussitôt,
Trop petit pour le franchir d'un bond,
Faisait d'herbe un pont
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
Quand il mourut, chacun le pleura
Dans son potiron, on l'enterra,
Et sur sa tombe on écrivit
Sur la croix : ci-gît
Jean de la Lune, Jean de la Lune.
La photo est encore de moi (une de mes premières), je l'aime bien parce qu'il me fait penser à un oratoire miniature: le Saint-champignon quoi!
Ps: désolée pour la mise en page pourrie, mais il veut pas me faire des espaces entre les paragraphes: Méchant!

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