Mademoiselle P: Exposition: Le panier'd'pom'

dimanche 11 mai 2008

Exposition: Le panier'd'pom'

Je déteste les natures mortes...

8 Comments:

francois amoretti said...: Des vraies pommes!!!! Elles n'ont pas dû rester longtemps intactes...

Et c'est encore une belle photo...; 13 mai 2008 à 07:32
L. said...: Si c'était des vraies pommes, elles auraient des dents, six bras et des ailes de bourdon !

Ah ben non, je confonds avec les tomates, désolé !

Tout ce transgénique, ça me brouille tous mes repères !

Tout ça pour dire : merci pour le p'tit mot, mademoiselle !

; ); 13 mai 2008 à 12:21
Mademoiselle P said...: @ François: Ca c'est garantit pur bio: cultivé par ma grand-tante et ma grand-mère, elles ne mangent que les fruits et légumes de leur potager à la montagne, les oeufs de leurs poules, du gibier ou de la viande d'une très bonne boucherie. Inutile de préciser qu'on fait de véritables festins! :P

@ L.: Moi j'aurai dit des cornichons, mais bon...
Je t'en prie! Ce "petit mot" est le seul que j'avais à ma disposition à la fin de ma lecture, impossible d'en trouver d'autres: je suis sur le c**!
Vivement la suite! ;); 13 mai 2008 à 18:35
francois amoretti said...: Miam-miam!; 14 mai 2008 à 10:38
L. said...: Effectivement, les cornichons, de nos jours, on beaucoup de points communs avec les tomates. La seule différence (et là, j'étale ma science) que l'on n'a pas su voir ici, c'est que les ailes des cornichons sont purement ornementatives, et qu'ils ne peuvent pas s'en servir pour voler (c'est bien pour ça qu'ils se bricolent des petits réacteurs individues, d'ailleurs).

Et, plus sérieusement, encore merci beaucoup. le texte n'aurait pas été aussi personnel, sans doute n'insisterais-je pas, mais...

Quant à la suite, normalement, ce sera... bientôt !; 15 mai 2008 à 14:38
Mademoiselle P said...: Ce n'est pas à vous de me dire merci: soyez fier c'est tout. C'est moi qui vous remercie pour la lecture, qui était "WAOw".; 15 mai 2008 à 15:09
L. said...: Mais si mais si, c'est aussi à moi de dire, Waowwww... Parce que je n'ai fait qu'écrire le texte, moi. Vous, vous l'avez lu. cela pourra paraitre démagogique mais j'en suis pourtant convaincu : comme tout un chacun, en le lisant, vous l'avez réécrit pour vous et à votre façon, et c'est le mélange des deux qui a donné Waowww...

Et je le re-répète : merci d em'avoir lu, parce que c'est assez rare que les gens s'y arrêtent.

Par contre, pourriez-vous me tutoyer ? J'ai l'impression d'être tellement, tellement vieux, quand on me donne du "vous" (bon, 2008 ans, quand même !)...; 15 mai 2008 à 15:46
Mademoiselle P said...: Ouaip finalement je suis assez d'accord avec ta [allez, soyons fous: Tutoyons-nous!] vision des choses: peut-être bien que chaque lecteur réécrit les textes en les lisant. C'est chouette!^^; 15 mai 2008 à 16:13

Du bla bla

Arrêter de larver Arrêter de larver Arrêter de larver Arrêter de larver Murs, ville Et port, Asile De mort, Mer grise Où brise La brise Tout dort. Dans la plaine Naît un bruit. C'est l'haleine De la nuit. Elle brame Comme une âme Qu'une flamme Toujours suit. La voix plus haute Semble un grelot. D'un nain qui saute C'est le galop. Il fuit, s'élance, Puis en cadence Sur un pied danse Au bout d'un flot. La rumeur approche, L'écho la redit. C'est comme la cloche D'un couvent maudit, Comme un bruit de foule Qui tonne et qui roule Et tantôt s'écroule Et tantôt grandit. Dieu! La voix sépulcrale Des Djinns!... - Quel bruit ils font! Fuyons sous la spirale De l'escalier profond! Déjà s'éteint ma lampe, Et l'ombre de la rampe.. Qui le long du mur rampe, Monte jusqu'au plafond. C'est l'essaim des Djinns qui passe, Et tourbillonne en sifflant. Les ifs, que leur vol fracasse, Craquent comme un pin brûlant. Leur troupeau lourd et rapide, Volant dans l'espace vide, Semble un nuage livide Qui porte un éclair au flanc. Ils sont tout près! - Tenons fermée Cette salle ou nous les narguons Quel bruit dehors! Hideuse armée De vampires et de dragons! La poutre du toit descellée Ploie ainsi qu'une herbe mouillée, Et la vieille porte rouillée, Tremble, à déraciner ses gonds. Cris de l'enfer! voix qui hurle et qui pleure! L'horrible essaim, poussé par l'aquillon, Sans doute, o ciel! s'abat sur ma demeure. Le mur fléchit sous le noir bataillon. La maison crie et chancelle penchée, Et l'on dirait que, du sol arrachée, Ainsi qu'il chasse une feuille séchée, Le vent la roule avec leur tourbillon! Prophète! Si ta main me sauve De ces impurs démons des soirs, J'irai prosterner mon front chauve Devant tes sacrés encensoirs! Fais que sur ces portes fidèles Meure leur souffle d'étincelles, Et qu'en vain l'ongle de leurs ailes Grince et crie à ces vitraux noirs! Ils sont passés! - Leur cohorte S'envole et fuit, et leurs pieds Cessent de battre ma porte De leurs coups multipliés. L'air est plein d'un bruit de chaînes, Et dans les forêts prochaines Frissonnent tous les grands chênes, Sous leur vol de feu pliés! De leurs ailes lointaines Le battement décroît. Si confus dans les plaines, Si faible, que l'on croit Ouïr la sauterelle Crier d'une voix grêle Ou pétiller la grêle Sur le plomb d'un vieux toit. D'étranges syllabes Nous viennent encor. Ainsi, des Arabes Quand sonne le cor, Un chant sur la grève Par instants s'élève, Et l'enfant qui rêve Fait des rêves d'or. Les Djinns funèbres, Fils du trépas, Dans les ténèbres Pressent leur pas; Leur essaim gronde; Ainsi, profonde, Murmure une onde Qu'on ne voit pas. Ce bruit vague Qui s'endort, C'est la vague Sur le bord; C'est la plainte Presque éteinte D'une sainte Pour un mort. On doute La nuit... J'écoute: - Tout fuit, Tout passe; L'espace Efface Le bruit. Victor Hugo

Mademoiselle P

dimanche 11 mai 2008

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