jeudi 29 mai 2008

Rien à dire (alors pourquoi poster?)

Voilà, c'est toute la bonne humeur d'une journée qui retombe d'un coup,
d'un seul.
Et en image ça donne ça:



J'ai un gros cafard qui traine dans mon lit . . .

18 Comments:

Cripure said...

t'as le dégout du Vouloir-vivre logé dans ta peau ? Alors devient un sujet connaissant pur en faisant abstraction du principe de raison (paragraphe 34), enjoy !
(je vais me faire taper...)

Mademoiselle P said...

oui je crois aussi, oui...

Cripure said...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Cripure said...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
LoliPauline said...

En voilà une bien sombre image... quelle affreuse prison!

Je vais penser à toi très fort! Tuons ce vilain cafard ensemble!!! Grrrr!

Mademoiselle P said...

Et oui cette affreuse prison était encore ma chambre il y a quelques mois... la nouvelle est beaucoup plus lumineuse et plus agréable, à l'inverse de cette vieille chambre de bonne (même si elle avait un côté de charmant cocon ...)

Merci LoliPauline, je vais me muer en une entité insectifuge ça va être vite vu! Ou bien on ressort la bonne vieille tapette à mouches cloutée et on part en expédition... (mercenaire attitioude!! ^^)

LoliPauline said...

Ah c'est vrai! La mercenaire!!!
Et une tapette à mouche cloutée c'est super! Un petit côté SM... hummm!

Plus sérieusement: j'espère que tu va vite éliminer ce moucheron!

L. said...

Ou pas.

Parce qu'égoïstement, j'aime cette photo, moi, dans son idée comme dans son esprit (ce qui ne surprendra sans doute pas celles et ceux qui me connaissent).

Un seul regret : que le ciel, à l'extérieur, ne soit pas d'un bleu méditerranéen, pour accentuer le contraste. C'eut été par-fait.

François a bien raison : en matière de création, le spleen est un moteur, et même un moteur de hors-bord ! Le tout est d'écoper en permanence les voies d'eau pour ne pas se laisser couler.

Moi, dans cette photo, je lis le monde, et plus que le monde, l'espoir : il y a de l'ombre, mais il y a aussi un bout de ciel au-delà.

J'adhère !

Quant au cafard... S'il s'attarde trop, tombe les murs à la masse et noie-toi dans ce fameux ciel !

LoliPauline said...

Et voilà, quelques photos de Mademoiselle P et quelques mots de L et je sais que je ne me suis pas trompée en mettant vos blogs en liens chez moi.

Merci vous deux!

Moi qui ne jure que par les lolitas...

Mademoiselle P said...

@ L. : Si le ciel ne contraste pas par un bleu méditerranéen c'est parce que d'une part, cette photo n'a pas été pensée du tout:
j'ai trouvé que ce ciel était magnifique, je l'aime comme ça, et que d'autre part, ça écarte toute possibilité de sortie ou d'espoir.Effectivement si j'avais voulu laisser un véritable espoir, j'aurai photographié un ciel clair et limpide. Mais tel n'est pas le cas: la fenêtre à beau être ouverte, elle a des barreaux, on a beau voir le ciel, il est gris... cette fenêtre n'est qu'une illusion, ou un espoir perdu comme tu préfères...

Parce que le monde ne se contente pas d'être parfois moche dans ma piaule, dans mon esprit (ici figuré par le noir et le vide), il l'est tout simplement (par l'extèrieur en lui-même).

Mais je t'accorde que si la photo avait été pensée, il eut fallut faire un contraste, même si ça aurait été plus stéréotypé je trouve...
et puis comme je viens de te le montrer, c'est encore une question de ressentit (si Ulysse passe par-là je vais me faire taper..) et d'intentions de l'auteur... maintenant tu les as!

Pour ce qui est du Spleen, tu ne crois pas si bien dire, bien que j'éssaye de ne pas employer à outrance ce mot: j'ai peur de virer romantico-dépréssive à la Musset.. et dieu sait si ça aurait le don de m'énerver très fort!!! La souffrance comme moteur de la créativité d'accord, mais, comme tu le dis, à condition de ne pas se laisser couler... et de ne pas en abuser parce que ça devient pénible quand même de voir tout le temps des artistes dépressifs!
Je n'ai pas la prétention de savoir illustrer Baudelaire, mais cette photo aurait pu être inspirée de ce poème:

Spleen IV

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.


@ Loli: Merci à toi! Tu nous apportes un peu de douceur, et pourquoi pas, des tapettes à mouche cloutées (avec un manche en cuir?!) pour évincer ces sales cafards! Ca va un peu mieux aujourd'hui...

L. said...

C'est la beauté des images, et de la création en générale, qui échappe à l'intention première du créateur : chacun s'y retrouve à sa manière, avec son interprétation !

Désolé pour ma sur-mienne, au passage. j'ai confondu ma perception et ton intention, c'est impardonnable (vilain L, vilain L !).

Le monde est moche, je te l'accorde, mais il est beau aussi, ça dépend de quel côté on le regarde (sachant aussi que parfois, on a pas le choix du côté) : ça c'était le quota de lieu commun humaniste minmum autorisé, mais au-delà de la naïveté du propos, j'en reste convaincu.

Sur spleen et dépression, je suis d'accord aussi (poème inoubliable), cela peut servir la création en étant son alpha, mais cela ne doit pas être son oméga, il faut qu'il y ait un déplacement, un "passage de... vers...", sinon, on risque fort de tourner en rond. Mais il y a des dépressifs qui ont le sens de l'humour, non ? ! Le rire étant, parait-il, la politesse du désespoir !

Contre un gros cafard, il faut une chaussure géante, c'est tout ; ) !

Cripure said...

Ah foutre, oubliez ces propos honteux d'un "schopenhauerien de base" (sic ma prof, qui a l'art de se tromper, décidément) ;
la souffrance, moteur de l'acte de création, n'est rien face à la joie qu'un tel acte apporte ! "Plus riche est la création, plus profonde est la joie". Ruse de la joie...
(je supprime les autres messages, succédanés ridicules d'une déchéance passée)

Mademoiselle P said...

Je suis fière de toi Cripure, tu balayes un peu devant ta porte. Ca ne peux t'être que salutaire!

Cripure said...

Certes.
Ah cruel, Je doit dire au revoir à ma vie sociale virtuelle pour un temps, je vais me consacrer à d'intenses révisions (...) dès demain matin. Histoire de faire comme si, Bac grand-guignolesque oblige...
Mais je reviendrai, sois en certaine ! @+, comme on dit.

Anonyme said...

je dois !

Anonyme said...

fumiste, tu es un fumiste, de la race de ceux qui crachent leurs citations là où ils peuvent, et qui ne sont même pas foutus d'écrire dans un français de base convenable ! et cette racaille est prise dans un lycée parisien ! laissez moi rire, ahaha !
tu fais peine, pov con

Ulysse said...

monsieur l'anonyme on ne vous a jamais dit que les blogs des autres ne sont pas un défouloir pours vos vilains ressentiments??? Allez régler vos comptes ailleurs: rénovez le duel... ou même tiens faites le seul dans votre salle de bain ce sera rendre service au genre humain ... et puis s'il vous plait signez vos billets vous serez plus crédible...

Mademoiselle P said...

oulà.. quelques mois plus tard, vla ti pas que l'hotesse se rend compte d'une embrouille... c'est à croire que je ne lis pas vos commentaires.. hum hum hum ..